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En quelques mots
La chirurgie colo-rectale bénigne est dominé par les problèmes de maladie diverticulaire. Cette pathologie est extrêmement fréquente puisque 30 % de la population au dela de 60 ans présente des diverticules. Il est admis et qu’un tiers des patients porteur de diverticule présenteront au cours de leur existence une complication (inflammation, perforation, saignement, occlusion).
Le diverticule est une petite hernie muqueuse à travers la musculeuse colique. C’est une formation acquise qui prédomine au niveau du colon sigmoïde. L’origine de ses diverticules est à la fois environnementale (alimentaire) et individuel. Il est favorisé par l’existence d’une charnière rectosigmoïdienne fixe par rapport au sigmoïde qui est libre (« phénomène entonnoir »).
La formation diverticulaire ou diverticule n’est en aucune manière une lésion précancéreuse. En l’absence de symptômes il n’y a aucune surveillance particulière à réaliser. Cependant un patient de 50 ans ou présentant des facteurs de risque de cancer colo-rectal bénéficiera d’une coloscopie récente en cas de prise en charge chirurgicale.
L’intervention doit être envisagée soit :
- en urgence si l’état du patient le nécessite (perforation, péritonite, abcès),
- à froid de façon prophylactique afin d’éviter tout risque de récidive.
Le traitement
Le traitement chirurgical par voie cœlioscopique consiste à retirer le sigmoïde diverticulaire et symptomatique associé à une ablation de la charnière recto-sigmoïdienne causale. C’est une intervention un peu morbide mais qui peut générer des complications très grave avec la mise en place d’une colostomie temporaire ou anus artificiel.
L'intervention
Avant l'intervention
Classiquement le patient réalise un régime sans résidus strict de sept jours avant l’intervention.
Un avenant local préopératoire sera réalisé la veille de l’intervention. La durée de l’intervention est en moyenne de 1h30.
L'intervention
L’hospitalisation est courte entre trois et cinq jours.
Les conséquences fonctionnelles digestives sur le long terme sont inexistantes.
Le risque de récidive d’inflammation diverticulaire est proche de 1 %.
L’arrêt de travail sera de quatre à six semaines.